Actualité de l’agence

C’est en qualité d’entrepreneur Franchisé La Maison Des Travaux que Bruno LE RAT est intervenu au débat traitant du passage du salariat à l’entrepreneuriat, animé par Samuel BURNER, journaliste, de l’Observatoire de la franchise.com.
Un sujet clef sur le salon de la Franchise que la psychologue du travail Maud SIMON a introduit par un constat: celui que le changement de vie faisait toujours aussi peur, mais que, crise oblige, il devenait de plus en plus familier depuis une dizaine d’années. L’entrepreneuriat catalyse plusieurs peurs: Peur d’échouer, de se tromper de projet, de manquer d’argent et de ne pas nourrir sa famille, sans oublier celle de décevoir ses proches. On ne pas neutraliser la peur mais il est possible d’abaisser le seuil d’anxiété. Comment? En connaissant le métier de l’intérieur pour réduire l’écart avec l’idée que l’on a d’un métier et c’est là que la Franchise peut aider.

Bruno LE RAT a témoigné sur cette période de transition: « A l’époque j’étais directeur commercial dans un multinationale américaine et à 45 ans je me suis dit qu’il fallait prendre les devants pour ne pas être "has been*". Je savais que j’allais changer de vie. En discutant avec des amis et des personnes que je connaissais qui travaillaient dans une franchise, j’ai eu l’idée de me rendre au salon de la Franchise et ai vu des réseaux de courtage en travaux. J’aimais le bricolage et les travaux dans ma maison m’intéressaient. 
Avec mon épouse, nous avons mis d’un côté les plus et de l’autre les moins mais aussi mis en balance notre déménagement à Rennes par rapport à Paris où nous habitions.
Ma femme m’a demandé de rester sur Paris dans un premier temps, le temps que mon activité soit lucrative, car elle travaillait et ne voulait pas prendre de risque. Je suis donc parti m’installer d’abord seul sur Rennes pour recruter mes artisans, me créer mon réseau et faire tourner mon activité. Ce n’est qu’après un an et demi qu’elle m’a rejoint. On ne peut pas embarquer toute une famille. Chacun crée selon ses besoins, ses moyens, pas en un week-end. Je dirai « prenez votre temps et faites ce que vous avez envie ! ». 

Lors de l’entretien, Samuel BURNER s’est intéressé à la manière dont on choisit son franchiseur. Bruno LE RAT ainsi que tous les participants, entrepreneurs franchisés ou franchiseurs, se sont accordés pour dire qu’avant tout, il est important pour le candidat franchisé de bien s’entendre dès le départ avec le franchiseur pour entreprendre une collaboration constructive dans la durée et ... en toute franchise! De plus, pour entrer dans une franchise, c’est en quelque sorte entrer dans une famille et mieux vaut s’y sentir bien. C’est pourquoi il faut aussi discuter avec d’autres franchisés qui apportent un autre éclairage.
Samuel BURNER a enchainé sur des dimensions opérationnelles de temps et de financement: 
Quel temps s’écoule entre l’envie d’entreprendre et le moment où le point de vente est ouvert?
« Entre le moment où j’ai décidé d’intégrer La Maison Des Travaux et où j’ai exercé mon activité j’ai mis moins de 6 mois. L’avantage contrairement aux autres concepts est de pouvoir démarrer de chez soi.» explique Bruno LE RAT.
Comment s’est passé l’étape du financement avec les banques?
Pour ma part, 100% des banques m’ont suivi et ont donné leur accord après présentation de mon business plan. Nous avons un investissement raisonnable, une formation mis à disposition, des outils marketing et communication, un site internet qui existent et qui rassurent les banquiers.

En fin de débat, Samuel BURNER se tourne vers tous les participants et demande aux franchisés: et si c’était à refaire, referiez vous le parcours pour être entrepreneur franchisé?
Bruno LE RAT intervient alors avec sourire et détermination: Oui définitivement ! D’ailleurs, je vais ouvrir une agence en 2014. Moi, je me dis, qu’il faut se lever le matin avec la banane. Je travaille 6 jours sur 7 mais je m’éclate! J’ai le dimanche après midi avec la petite famille nous faisons des balades en vélo, ou on va à la mer…. On aurait du se décider plus tôt avec ma femme ! »

*dépassé